En d’autres termes, il est bon d’être franc avec autrui, mais l’honnêteté se doit d’être exercée avec précaution, si possible au moyen de mots empreints de respect et de tact.
… Et une drôle d’histoire
Ce sont un informaticien, un mécanicien et un chimiste qui sont dans une voiture.
Ils se promènent tranquillement quand tout à coup, la caisse tombe en panne.
Le mécanicien prend alors la parole :
– Je crois savoir d’où ça vient.
Juste avant le pépin, j’ai entendu un bruit caractéristique de problèmes de glissement des pistons dans les cylindres.
Le torseur cinématique de l’ensemble ne pouvait plus vérifier le principe fondamental de la dynamique (PFD), si vous ajoutez à cela la contribution de la perte de quantité de mouvement néfaste à cette vérification du PFD, il est normal que ça ait pété.
Il faut donc graisser les pistons de façon à ce que les glissements s’effectuent sans problème, et la voiture roulera à nouveau. Entendant cela, le chimiste trouve qu’il a son mot à dire :
– Je suis désolé de ne point être de cet avis-là.
De mon côté, j’ai senti des émanations de dimethyl-3 hexane quelques secondes avant que nous ne tombions en panne.
De plus, la combustion des gaz mêlés à l’oxygène de l’air a été stoppée à cause d’un dérivé du glycérol (venant sans doute des parois des cylindres) qui n’aurait jamais du se diluer dans le mélange.
Les micro-explosions internes ont alors cessé, d’où l’arrêt brutal du véhicule.
Je suggère donc d’ajouter une huile spéciale contenant un composé chimique qui empêchera au glycérol de se diluer.
Et on pourra repartir !
Le mécanicien et le chimiste regardent l’informaticien et attendent son avis.
Ce dernier réfléchit un court instant, et dit :
– Ben, euh, c’est simple :
je propose que nous descendions tous les 3 de la voiture, et qu’on remette le contact.